Que faut-il faire si votre poisson Koï semble avoir des problèmes sur sa peau? 

Traitement et Diagnostic

• Diagnostic

Si vous êtes novices, vous pourriez croire qu’il s’agit d’un problème parasitaire et vous risquiez de traiter votre poisson avec divers produits chimiques, ce qui ne va faire qu’aggraver les plaies externes. C’est pourquoi, il vaut mieux se renseigner auprès d’un vétérinaire pour poissons, vétérinaire spécialisé, avant de s’engager dans des traitements coûteux et dangereux pour les poissons. Ce genre de comportement peut en effet entraîner leur mort. 

Pour commencer, prenez un peu d’eau dans un récipient ou un bocal propre et stérilisé. La suite ici est de se rendre au magasin aquatique le plus proche pour procéder à des tests sur cette eau avec un professionnel qualifié et suffisamment équipé. Vous obtiendrez des analyses complètes qui conduiront au rétablissement des poissons.

• Traitement

Selon l'activité d'élevage, il peut y avoir des poissons qui n’ont pas un couple d’écailles. Ils semblent être délogés et ont peut-être une infection bactérienne superficielle.

Nous devons donc résoudre ce problème en supprimant tout matériel infecté et en le traitant par voie topique. Comme anesthésique, nous utiliserons uniquement le FACS et comme antiseptique topique, nous utiliserons une combinaison d'anaphylaxie qui sera diluée avec un peu d'eau.

En outre, le bandage de poisson va juste ajouter l'anesthésique dans l'eau; ce dernier devrait être semi-perméable. Les côtés solides aident à retenir l'eau. C'est ce que nous appelons une succion de koi. Cela aide à transférer des poissons d'un étang à un autre sans les abîmer parce que sans côtés et ailerons solides, ils vont sortir par les trous du filet.

Nous pouvons également les transporter avec un peu d'eau afin qu'ils puissent maintenir l'humidité sur la peau et les branchies à tout moment. Arrivée à cette étape, nous devons prendre le temps de vérifier si l’anesthésie a fait effet. Nous pouvons par exemple, faire un petit test de pincement sur les ailerons du poisson. S’il ne réagit pas à cela, c’est qu’il est convenablement anesthésié pour cette procédure.

En l'absence de lumière, nous pouvons constater qu'il y a des ulcères de part et d’autre. Mais ce que nous devons faire, c'est enlever toutes les écailles associées à l'ulcère, qui seraient probablement d'environ quatre pour chacun des ulcères. Nous devons le nettoyer avec un produit topique et lui faire également une injection d'antibiotiques, car, au début, cela ressemble à quelque chose qui peut devenir assez désagréable.

Et comme nous pouvons le constater, la peau aura complètement disparu. Il ne restera que la partie osseuse de l'écaille. Étant un matériau de type osseux, il ne faut pas espérer une guérison escomptée.

Nous pouvons voir là où a été retirée la première écaille et ce dont nous avons besoin pour supprimer également ces écailles. 

Nous allons juste utiliser une pince à dent de rat. La pince offre une bonne prise en main. Nous soulevons en quelque sorte l'écaille sur le devant, et là nous allons tomber sur une poche en dessous. C'est à cet endroit que les bactéries peuvent entrer. Si nous n’enlevons pas correctement les écailles et que nous ne nettoyons pas cette plaie, les bactéries vont commencer à envahir la partie en dessous, à l'abri de toute tentative de réparation.

Ce qui pourra ensuite entraîner une ulcération et une septicémie plus graves pouvant entraîner la mort des poissons. Lorsque nous avons des poissons malades dans l'étang, cela peut favoriser la croissance de bactéries plus nocives ou en augmenter le nombre. Il est donc important d’examiner ces choses assez tôt.

Une fois que nous avons enlevé toutes les écailles affectées et nettoyé un peu la plaie, c'est le moment idéal pour prélever un écouvillon bactérien. Cet écouvillon est du bord d'attaque de l'ulcère qui indique où les bactéries prolifèrent activement plutôt que les zones mortes et endommagées où les contaminants environnementaux pourraient se développer. 

Nous mettrons le coton-tige dans une manche. Celui-ci contiendra le support de transport de charbon de bois d'Amy. C'est ce que nous allons utiliser pour l'échantillonnage des bactéries aquatiques. Maintenant que nous avons pris un écouvillon, nous allons pouvoir nettoyer un peu plus la plaie. Il faudra enlever les étiquettes de peau avec des ciseaux. 

Comme mentionné plus haut, il y a des poches dans lesquelles les bactéries pourraient se déplacer, à travers et en dessous. Nous allons donc supprimer tous les endroits où les bactéries peuvent se cacher. Nous allons également utiliser le bandage de poisson, qui est cette poudre blanche. Il est important de faire attention pendant le bandage car il y a un risque pour celui qui applique le bandage d’absorber le médicament topique appliqué sur le poisson. 

Dans ce cas, nous l’utiliserons comme injectable où nous le pulvérisons par voie topique. La combinaison de ces deux produits signifie que l'antibactérien restera beaucoup plus longtemps sur la peau du poisson, empêchant les bactéries secondaires de s'installer.

Désormais, chaque fois que nous allons réanimer les patients(poissons) après une anesthésie, nous allons les maintenir de manière contrôlée, dans un filet d'eau en position aérée. Cette position leur permet d'avoir beaucoup d'oxygénation aux branchies et une bonne récupération. Nous ne devrions pas les relâcher prématurément car ils sont désorientés et pourraient se pomper et se faire un peu mal.

Le plus intéressant, c’est lorsque nous allons réanimer les poissons après une anesthésie ou une autre procédure. C'est toujours intéressant de savoir quel patient se rapproche des autres poissons, ensuite de les surveiller. Parfois, ils peuvent pousser le poisson pour l'aider à se réanimer beaucoup plus rapidement. Certains poissons décollent et passent le moins de temps possible à proximité parce qu'elles ne veulent pas être les prochaines à être capturées. Mais très souvent, surtout avec les koi et les poissons rouges, nous pouvons remarquer qu'il y a certains de leurs compagnons qui s'approchent vraiment. Il faut les inspecter, leur donner un coup de coude et les faire avancer.

La prévention

L’alimentation de pauvre qualité peut entraîner une chute du pH. Cela crée des irritations sur la peau des poissons. C’est une chose à laquelle il faut faire attention ; surtout lorsque le PH est tombé en dessous de cinq, alors il endommage les organismes ou les bactéries dans le filtre. Dans ces cas, on peut avoir des pics d'ammoniac ou de nitrite. Dans ces circonstances, il faut surveiller le taux de nitrite et d'ammoniac pendant les 3 à 4 prochaines semaines, au moins tous les deux jours. 

Il est important de réduire la quantité d'aliments des poissons d'étang, car il ne faudrait pas traiter cela comme un nouveau syndrome de tack ou un syndrome de DuPont, où le biofiltre est essentiel en quelque sorte. Nous devons donc surveiller l’ammoniac.